Se rendre au contenu

Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?

Trois dimensions complémentaires pour un environnement sain

La qualité de l’air intérieur est un enjeu central pour le confort et la santé, que ce soit au bureau, à l’école ou à la maison. 

Mais comment savoir si l’air que l’on respire est réellement bon ? Trois dimensions se complètent : le ressenti humain, la mesure par capteurs et la régularité du suivi.


Le ressenti : un premier indicateur à ne pas négliger

Avant même d’installer des instruments sophistiqués, notre corps nous envoie des signaux. 

Une odeur persistante de renfermé, de moisissure ou au contraire trop de parfum d’ambiance (souvent utilisé pour masquer un problème), sont des alertes.

Un air lourd peut provoquer des maux de tête, des irritations du nez ou de la gorge, des éternuements. 

Si ces symptômes disparaissent dès que l’on sort d’une pièce, cela indique généralement un excès de dioxyde de carbone (CO₂) ou de particules fines.

Et s'ils disparaissent en vacances, alors c'est un signe que l'environnement habituel est vicié. 

Bref, écouter son ressenti est une première étape simple et gratuite pour identifier un problème de qualité d’air.


Les capteurs : fiabilité, sensibilité… et flexibilité avec le LoRaWAN


Pour aller plus loin, les capteurs sont indispensables. Mais attention : tous ne se valent pas. 

Un capteur bas de gamme acheté quelques euros risque de donner des valeurs erronées, déclenchant de fausses alertes ou au contraire aucune alerte pour créer finalement plus d’anxiété que de solutions.


Les points clés pour bien choisir un capteur :

  • La fiabilité : préférer des appareils certifiés ou testés par des organismes indépendants.


  • La sensibilité : un bon capteur doit détecter les particules fines, en particulier les COVs (Composants Organiques Volatiles) et PM1.0 (Particules Ultra Fines). Ce sont les plus dangereuses, car elles pénètrent profondément dans l’organisme, jusque dans le système sanguin.


  • La flexibilité avec LoRa : grâce à cette technologie, les capteurs sont faciles à installer ou désinstaller, et il est possible de modifier leur emplacement sans difficulté. 


Et bonus intéressant : une fois la passerelle en place, le réseau LoRa permet aussi d’étendre les usages, par exemple au monitoring énergétique d’un tableau électrique : 2 en 1 !

Ainsi, un capteur fiable et bien intégré devient un véritable outil de pilotage, capable non seulement d’objectiver le ressenti mais aussi d’optimiser la gestion technique du bâtiment.


Mesurer régulièrement : parce que la qualité de l’air varie

Dernier point essentiel : la qualité de l’air n’est pas figée, elle évolue selon la saison, la météo et l’environnement.


  • Au printemps et en été, le pollen s’invite dans les locaux.


  • En automne, les feuilles mortes peuvent obstruer les arrivées d’air et compromettre la ventilation.


  • En hiver, la pollution extérieure baisse parfois, mais l’air intérieur peut être appauvri par le chauffage et le manque d’aération.

En pratique, il est donc utile de mesurer en continu, ou du moins très régulièrement, pour ajuster les conditions au fil du temps. 

Autre bonus non négligeable : disposer de données objectives permet aussi de valoriser la qualité de vie au travail dans les rapports extra-financiers, un sujet de plus en plus stratégique pour les entreprises.


Conclusion

Mesurer la qualité de l’air intérieur, ce n’est pas seulement une question de technologie. C’est d’abord une écoute attentive de notre ressenti, complétée par des capteurs fiables et flexibles, et un suivi régulier qui prend en compte les variations saisonnières.

En combinant ces trois dimensions, on gagne non seulement en confort et en santé, mais aussi en crédibilité lorsqu’il s’agit de prouver que l’on prend soin des occupants et de valoriser la performance de ses bâtiments.


On en parle quand vous voulez >

Résumé en vidéo

Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?
moien@indoorforest.lu 29 octobre 2025
Partager cet article
Étiquettes
Digitaliser son bureau quand on est locataire : mission possible !
Grâce à l'IoT (Internet of Things)