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Qualité de l’air intérieur : respirer mieux, vivre mieux

L’air est notre première ressource, et pourtant, c’est souvent la dernière à laquelle on pense.
Respirer, boire, manger… c’est l’ordre naturel de nos besoins vitaux. On peut vivre trois semaines sans manger, trois jours sans boire… mais seulement trois minutes sans respirer. 

L’air est notre première ressource, et pourtant, c’est souvent la dernière à laquelle on pense.


Un enjeu de santé publique majeur

Chaque année, la mauvaise qualité de l’air coûte 166 milliards d’euros à l’Europe

Entre les maladies respiratoires, la baisse de productivité et la perte de qualité de vie, le constat est lourd : nous perdons en moyenne 3 ans d’espérance de vie à cause de l’air pollué (contre 2,2 ans pour le tabac).

Et le pire, c’est que l’air intérieur est souvent 8 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur

Pourquoi ? Parce que nous sommes à l'origine d'une partie de ces pollutions  : parfums d’ambiance, produits ménagers, matériaux, animaux domestiques, cuisine, bougies parfumées… tout cela libère des composés chimiques invisibles mais bien réels.

Et en plus : nous passons 90 % de notre temps à l’intérieur entre la maison, le travail et la voiture/transport. 

Donc c'est pire dedans ET c'est là que nous passons le plus de temps : oui la qualité de l'air c'est essentiel.


Les effets d’un air de mauvaise qualité

À court terme, on le sent tout de suite :

  • Odeurs persistantes, maux de tête, irritations des yeux, du nez ou de la gorge,
  • Fatigue, baisse de concentration, perte de vigilance.

Des études montrent que nos capacités cognitives chutent de 4 à 16 % dans un environnement mal ventilé. 

Sur une équipe de 20 personnes, une baisse de productivité de 5 % équivaut à… un poste à temps plein perdu !

À long terme, les conséquences sont plus graves : des maladies chroniques cardiovasculaires, troubles respiratoires chroniques, troubles du sommeil, voire baisse de la fertilité.


Les bons réflexes pour respirer un air plus sain


 Aérer plusieurs fois par jour, au moins 5 minutes fenêtres grandes ouvertes, même en hiver.


 Entretenir la ventilation : nettoyer ou remplacer les filtres, vérifier le bon fonctionnement des systèmes de VMC.


 Éliminer les parfums d’ambiance, bougies parfumées, encens et sprays. 

Ils diffusent des COV (composés organiques volatils), des particules fines et des hydrocarbures : un véritable cocktail toxique. Règle d’or : plus ça sent fort et longtemps, plus c’est nocif.


 Privilégier les produits d’entretien naturels, sans pictogrammes de danger. “Bio” ne veut pas toujours dire “inoffensif” !


 Soigner son environnement : brosser les animaux dehors, éviter les poussières visibles, choisir des matériaux et peintures à faibles émissions.


Mesurer et agir


Impossible d’améliorer ce qu’on ne mesure pas. Des capteurs de qualité d’air permettent de suivre en temps réel les niveaux de CO₂, COV ou particules fines.

D'ailleurs, le CO2 est un excellent indicateur de ventilation : si le niveau est trop haut, il faut impérativement ventiler. 

Et pour agir de façon durable, des solutions naturelles de purification de l’air existent, comme la biotechnologie : pas de filtres, pas de machines, mais une action réelle sur les odeurs, la poussière et les polluants (jusqu’à 50 % de réduction).


La qualité de l’air intérieur, ce n’est pas qu’une question de confort — c’est un enjeu de santé, de performance et de bien-être collectif.


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Qualité de l’air intérieur : respirer mieux, vivre mieux
moien@indoorforest.lu 19 octobre 2025
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